Le 26 décembre 1922, Alexandre Milleiand, président de la République, promulguait la  loi divisant la commune d'Arcueil-Cachan en deux communes distinctes. L'histoire de Cachan est très ancienne.
Les traces d'un peuplement néolithique ont été trouvées à la fin du siècle dernier près des Hautes-Bruyères,
Au second ou troisième siècle de notre ère, les Romains construisent un aqueduc pour alimenter en eau les thermes de Lutèce.
Mais ce n'est qu'au IX siècle que le nom de Cachan, sous son appellation latine de Caticantus, apparaît pour la première fois
dans les textes, deux siècles avant la première mention du village d'Arcueil,
Au Moyen Age, domaine royal, seigneuries laîques et seigneuries ecclésiastiques se partagent le sol.
C'est l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui y détenait l'essentiel des terres. Selon le dénombrement de 1521,
elle y possédait un domaine acensé de 150 arpents et un domaine réservé de 202 arpents.
Ce domaine était l'un des plus grands de l'abbaye qui possédait au total 9 395 arpents dans Paris et  ses environs.
Cette présence de l'abbaye était très ancienne : un acte de Charles le Chauve de 872, reprenant partiellement un diplôme
de Louis le Pieux délivré en 829, en fait déjà mention. Au cours des siècles, les abbés accrurent leur domaine par de nombreux achats et, au XVI siècle, un château fut construit au milieu d'un vaste parc que traversait la Bièvre.
Détentrice de la seigneurie de Cachan, l'abbaye y jouissait de tous les droits seigneuriaux, tant fiscaux que judiciaires.
Elle posséda même des serfs jusqu'en mai 1250.
Cachan faisait en effet partie de la paroisse de Gentilly puis, après sa création au XII ou XIII siècle, de celle d'Arcueil.
Il y eut aussi à Cachan un domaine royal, I`abbé Lebeuf  le célèbre historien du diocèse de Paris, croit pouvoir affirmer
qu'il existait déjà sous Pépin le Bref : les traces les plus certaines de son existence ne remontent qu'au XIV siècle. Plusieurs actes de Philippe le Bel témoignent de sa présence à Cachan en mai et juin 1305.
.L' Hotel du Roi passa ensuite aux mains du duc de Berry, de Du Guesclln. puis de la Famille d'Anjou.
Si le domaine d'Anjou faisait partie du territoire de Cachan, le Fief des Arcs, en revanche appartenait alors à la seigneurie d'Arcueil.
A la Révolution, le domaine de Saint-Cermain-des-Prés est confisqué, mais la grande propriété ne disparaît pas pour autant.
Au Moyen Age, le pouvoir royal avait utilisé le cadre des paroisses comme unité territoriale de base pour la levée des Impôts.
Or la nouvelle République décide d'utiliser le découpement  fiscal pour créer les communes.
Cachan se retrouve ainsi incorporé à la commune d'Arcueil. Le nom d'usage Arcueil Cachan est légalisé par décret en 1894.
L'ouverture de la ligne de Sceaux arrive en 1846.
Les blanchisseries, chassées de la capitale par la réglementation, se multiplient ainsi le long de la Bièvre,
rue Camille Desmoulins et rue Cousté.
Entre-temps, Cachan subit les deux sièges de 1870 et 1871. A la mi-septembre 1870, au début du siège de Paris,
Cachan, comme le reste de la commune d'ArcueiL doit être évacué vers la capitale pour laisser la place aux militaires.
Puis le mouvement d'urbanisation reprend ses droits. Après 1900, le Coteau se développe.
En un siècle, la population passe de 500 d'habitants à 4000 environ.
La Cité Jardin voit le jour en 1926. De 9 829 habitants en 1926, la population passe à 34 567 en 1936.
A eux seul, ces chiffres suffisent à montrer l'ampleur que connaît alors la jeune commune
de Cachan qui vient de s'émanciper de la tutelle d'Arcueil.
Pendant la crise des années trente ,Cachan est aussi confronté au chômage malgré la multiplication des chantiers
(l'église St Germaine, école Paul Doumer, maternelle et gymnase Belle
Image, hôtel de ville, chapelle St-Jean, école du Coteau.
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